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LE SUSPENS EN ARCHITECTURE

Intensif, ENSA Paris-Malaquais, 2010

Licence 2/3, Master 1/2, intersemestre

Enseignants : Can Onaner et Marc Leschelier

Intervenants : Nicolas Duru, Léa Sattler, William Parlon et Gerogi Stanishev

PRESENTATION

L’intensif s’est déroulé sur cinq jours. Il vient en continuité de l’exercice de l’année dernière, en collaboration avec Elias Guenoun, portant sur la culture visuelle des rationalismes en architecture. Il s’agissait, cette année, de proposer aux étudiants une dimension projectuelle autour de la question du suspens dans le langage architectural. L’enseignement s’est construit autour de présentations théoriques et d’un exercice de dessin. Les différentes interventions, pour l’essentiel des analyses critiques de procédés linguistiques en architecture ont donné un cadre théorique et historique. Deux diplômes d’étudiants ont servi d’exemple pour le développement de l’exercice.

L’accent a été mis sur les structures linguistiques de la forme architecturale. Il s’agissait de confronter les étudiants à une « langue étrangère » en leur proposant un ensemble d’éléments prédessinés en axonométrie et en plan sur AutoCad. Ces éléments qui pouvaient être appropriés à travers des opérations de transformation, devaient faire l’objet d’agencements selon une logique géo- métrique et typologique. Parallèlement à ce jeu de langage mettant l’accent sur la syntaxe, il a été demandé aux étudiants de mener un travail sur la sémantique des formes produites. L’exercice a démarré avec un mot exprimant une « tonalité affective » liée à la problématique du suspens : angoisse, épuisement, frustration, etc. Autour de ces mots et à travers les jeux de langage, la finalité annoncée était d’aboutir à des monuments. Ce recueil, qui rassemble une sélection des dessins produits par les étudiants, donne à voir le caractère obsessionnel dans la démarche de l’exercice et révèle l’état de figement, mais aussi celui d’inachèvement propres à l’idée même du suspens.

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