Un parcours cérémonial nous mène depuis la ruine de l’ancienne église jusqu’à la nouvelle. Nous traversons d’abord un podium en bois, suspendu au dessus de la ruine, puis un ponton qui enjambe les tombes du cimetière pour atteindre le porche de la nouvelle église. L’empreinte de l’ancien bâtiment réapparaît en tant que lieu public, ouvert devant la façade urbaine de la nouvelle église.

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La géométrie du plan exprime ce même désir de conciliation en créant une unité entre l’espace longitudinal du temple protestant et le caractère antique du plan centré. Un paravent continu constitue une enceinte basse qui affirme la direction horizontale de l’espace, tandis que la structure élancée des poteaux marque la verticalité du volume. Ces poteaux, tels des échasses, transpercent la peau structurelle de la construction pour suspendre le clocher au dessus de l’espace intérieur.

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Pont entre les temps, rencontre entre l'ordinaire et le familier de la construction en bois et l’étrangeté de la géométrie, l’église est comme un jouet en bois, aux formes simples et hors d’échelle. Elle est posée face à la ville pour créer le seuil entre la réalité du monde urbain et la magie de la forêt.